[libre] Parce que j'aime bien faire le contraire de ce qu'on me dit.

Ne pas aller dans le bois seule et de nuit qu'il disait... Tu auras droit à une chambre et gna gna gna...

Sophie se refusait à faire sa... nouvelle vie dans le camp d'un homme... mais bon... S'il s'agissait du petit protégé de la nénette magicienne là, pourquoi pas..? Et en plus on voulait qu'elle ait une chambre??? N'importe quoi! Elle s'était habituée à vivre dehors, et la forêt, jusqu'à maintenant à toujours était son alliée. Ouiii bon d'accord y a des bêtes féroces, mais le fait de ne plus être humaine avait complètement changé sa façon de voir les choses.

A part le roi blanc, elle n'avait encore rencontrée aucune pièce du jeu. Elle ne se demandait pas pourquoi, la réponse était claire. Une chose comme elle qui débarque, ça ne fait pas spécialement envie de la rencontrer. Et c'était tant mieux... Renouer des liens avec l'humanité... C'était encore trop nouveau pour elle.

Sophie se baladait légèrement. Sans son sac pour les cacher, ses inutiles ailes bougeaient dans tous les sens à chaque pas. Elle serrait les poings et les crocs. Ses yeux jaunes perçants lançaient presque des éclairs. Elle avait travaillé son physique pour qu'elle ait l'air dangereuse. C'était le cas en fait, mais au moins comme ça, les gens étaient prévenus...

Elle avançait en ligne droite, se demandant s'il y avait une limite à ce superbe paysage, ou s'il y avait les parois de la boîte. Peut-être que ce monde était sans limite?

Un bruit se fît derrière elle et Sophie se retourna brusquement. Rien. Bon, ça ne devait être qu'un petit animal. Elle continua sa route. Autre bruit. Cette fois, elle s'élança en direction de la source sonore et attrapa quelqu'un à la gorge. Les crocs à quelques centimètres de son cou, elle murmura, dangereuse :

- Tu tiens donc si peu à la vie pour m'approcher..?

- Promenons-nous dans les bois, pendant que loup n'y est pas !

Elle s'était aventuré un peu loin, mais tant pis. Elle avait avancé en ligne droit et il lui suffirait de faire demi-tour pour rentrer. Sa fidèle Maria à la main, elle sautillait, ses cheveux se coinçant parfois dans des branches basses, l'obligeant à s'arrêter pour les y retirer sans tirer dessus et se faire mal. Elle n'avait absolument pas vu qu'il y avait quelqu'un devant elle, en fait elle s'en fichait. Pour l'instant elle voulait explorer son nouveau terrain de jeu, et peut-être qu'elle recroiserait Alpha ! En faite elle ne l'avait vu qu'en arrivant, et à part Eraël, elle n'avait rencontré aucun autre ami. La fille était méchante et avait essayé de lui prendre sa poupée ! En tout cas, une jolie fleur se présenta devant elle et elle se pencha pour la voir de plus près, ne faisant plus de bruit l'espace de quelques secondes. Elle l'aurait bien cueilli, mais elle n'avait aucun vase pour la mettre dedans, la fleur aurait donc fanée. Puis elle reprit sa marche sautillante.

- Si le loup y était, il nous mangerait !

Sa chanson pouvait paraître effrayante au premier abord, ça parlait d'un loup qui voulait manger des enfants... Mais quand même.
Lise écarquilla les yeux apeuré, tentant un vain mouvement pour rattraper sa poupée qui lui avait échappé. Elle regarda les yeux jaunes qui la fixait.

- Tu tiens donc si peu à la vie pour m'approcher..?

Elle n'osa pas répondre, de peur que la main autour de son cou ne se resserre d'avantage. Et puis d'ailleurs, elle ne l'avait pas fait exprès de l'approcher ! Elle ne l'avait pas vu... La petite Lise d'était contenté de se promener en forêt, comme elle le faisait parfois avec sa maman. Et si sa maman était là, est-ce qu'elle chasserait la dame qui lui faisait peur ? Elle avait envie de l'appeler à l'aide. Peut-être que du haut des cieux elle l'entendrait et viendrait à son secours, avant de la prendre avec elle.

Elle jaugea la personne qu'elle s'apprêtait à massacrer purement et simplement, quand elle se rendit compte qu'il s'agissait d'une jeune fille. Elle desserra le cou de la Demoiselle et s'éloigna d'elle en reculant. Elle se prit la tête dans les mains et griffa ses joues, traçants de belles lignes de feu sur son beau visage.

- Veuillez m'excuser... je... je me suis cru menacée...

Elle tourna le dos en balançant ses cheveux sur le côté. Elle les démêla pour éviter de coincer ses petites ailes. Elle tapa du poing dans un arbre et reprit sa route en griffant chaque arbre qui lui passé sous la main. Elle s'était énervée, et le resterait jusqu'à ce qu'elle soit épuisée à se défouler sur ce qui l'entoure.
Elle regarda derrière elle. La jeune fille... ressemblant plus à une fillette.
Sophie se sentait un peu mieux et décida de paraitre plus amicale. Elle sourit et dévoila ses crocs. Avec sa frayeur de se faire attaquer, elle avait oublié les politesses.

- Encore désolée. Je m'appelle Sophie. Que fais tu dans la forêt en pleine nuit?

Au grand bonheur de la fillette, l'étreinte sur son cou se desserra et elle regagna le sol, se dépêchant de récupérer sa précieuse poupée. Elle était d'ailleurs en train de l'épousseter quand la fille parla.

- Veuillez m'excuser... je... je me suis cru menacée...

Elle tourna le dos en balançant ses cheveux sur le côté avant de les démêler/ Puis elle tapa du poing dans un arbre et reprit se remit à marcher en griffant chaque arbre qui lui passé sous la main. C'était bizarre... Comment elle faisait pour griffer les arbres avec ses ongles ? Poussé par l'innocence des enfants, elle couru derrière elle pour la rattraper afin de lui poser la question.

- Encore désolée. Je m'appelle Sophie. Que fais tu dans la forêt en pleine nuit?
- Moi c'est Lise ! Mais maman m'appelait Lisy. Pourquoi tu as des griffes ? Et pis je me promenait. J'ai envie de tout explorer !

Elle avait reprit sa petite marche sautillante, avançant à côté de Sophie. Elle avait déjà l'air plus sympas que l'autre, même si elle lui avait fait très peur au tout début. Et puis elle s'était excusé ! Tandis que l'autre qui lui avait prit sa poupée avait faillit ne pas la lui rendre. Ah ! Mais elle n'avait pas présenté Maria !

- Elle c'est Maria ! se rattrapa-t-elle en montrant la poupée dans ses bras.

La jeune fille la rattrapa.

- Moi c'est Lise ! Mais maman m'appelait Lisy. Pourquoi tu as des griffes ? Et pis je me promenait. J'ai envie de tout explorer !

Elle regarda la fillette en coin avec un sourire mauvais. Elle ne le faisait pas exprès. Depuis sa mésaventure, le moindre geste, le moindre changement d'expression, semblait être le signe de folie, voire d'agression imminente. Il n'en était rien, elle n'était pas mécontente de la présence la jeune fille... D'ailleurs, celle-ci était plutôt curieuse. Qu'attendre d'autre d'une fillette?

- Elle c'est Maria !

De qui parlait-elle? Elle jeta un vrai coup d’œil et aperçut une poupée dans les bras de Lise. Elle se pencha pour observer plus attentivement le jouet. Elle sourit à nouveau. C'était mignon tout plein. Elle passa sa main sur la tête de la fillette en prenant soin de ne pas la blesser.

- Eh bien c'est une bien jolie poupée que tu as là. Tu as de la chance, au moins tu n'es pas seule Lise.

Elle reprit sa route, toujours en griffant les arbres. C'était un moyen pour elle de ne pas se perdre. Elle réfléchit un moment puis s'adressa à Lise.

- Pour les griffes... disons que c'est quelqu'un de méchant qui s'est prit pour Dieu qui m'a fait ça... Un conseil nénette. Ne fais confiance à personne, et surtout pas aux hommes.

Qu'elle prenne se conseil au sérieux ou pas, ça lui était égal en fait. Elle était prévenue.

En tout cas, Sophie avait un sourire un peu bizarre, mais bon... Elle passa sa main sur la tête de Lise qui ne paraissait pas du tout fatigué malgré l'heure tardive.

- Eh bien c'est une bien jolie poupée que tu as là. Tu as de la chance, au moins tu n'es pas seule Lise.

Lise hocha la tête. De toute façon, elle avait sa maman qui devait la surveiller ! Depuis le ciel, on voyait pleins de truc, non ?

- Pour les griffes... disons que c'est quelqu'un de méchant qui s'est prit pour Dieu qui m'a fait ça... Un conseil nénette. Ne fais confiance à personne, et surtout pas aux hommes.

- Si il est méchant faut le punir ! Maman disait toujours qu'il fallait punir les méchants. Mais les hommes ils sont gentils des fois... Era à dit qu'il m'apprendrait à jouer aux échec !

Elle ne comprenait pas trop pourquoi elle disait qu'il ne fallait faire confiance à personne... Ça se voient quand les gens sont gentils, non ? De toute façon, Lise n'avait pas encore conscience que certaines personnes étaient vraiment mauvaises, trop naïve qu'elle était pour l'instant.

Spoiler:

- Si il est méchant faut le punir ! Maman disait toujours qu'il fallait punir les méchants.

Sophie éclata de rire, elle ne pouvait plus se retenir. Elle rigolait si fort que les animaux aux alentours fuyaient de leur buisson.

- Mais ne t'inquiète pas, je l'ai puni!

-Mais les hommes ils sont gentils des fois... Era à dit qu'il m'apprendrait à jouer aux échec !

Era..? Le blondinet? La jeune fille laissa s'échapper un soupir. Bon, si elle voulait faire confiance à ce type, c'était son choix. Après, quand elle était gamine, elle avait aussi tendance à voir les gentilles personnes partout. B
Ce type pouvait être véritablement gentil, mais cela importait peu. Il était homme, point. Sophie stoppa et regarda les branches d'un arbres. Elles semblaient assez solides pour supporter son poids. Elle avait besoin de réfléchir, et elle ne trouvait rien de mieux pour.
Elle attrapa fermement une branche, et entreprit d'escalader le végétal. Une fois à une bonne hauteur, elle s'allongea dans les bras de l'arbre et ferma les yeux. Que pouvait-elle bien faire pour s'occuper dans ce monde...

- Mais ne t'inquiète pas, je l'ai puni!

Elle allait demander comment, mais quelque chose en elle lui souffla de ne pas le faire. Et puis Sophie venait de soupirer avant de monter dans un arbre. La fillette la regarda grimper en se demandant si elle devait faire de même ou non. Non. Après quelques secondes de réflexion, ce fut la réponse à laquelle elle arriva.
Alors elle tourna les talons et s'élança à nouveau dans les bois en sautillant, en ligne droite comme tout à l'heure pour retourner vers sa chambre, ou plutôt pour rechercher sa chambre. Oui, elle allait mettre un peu de temps à s''habituer au labyrinthe dans lequel elle allait vivre pour un moment, mais tant pis. Dans un endroit pareil, il devait y avoir un tas de passage secret, non ?

- Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas et elle se remit à chantonner.

- Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas

Lorsque Sophie rouvrit les yeux, la petite fille commençait à partir. Ah non! Pas question de la laisser partir. Du moins pas maintenant. La jeune fille la suivit, sautant d'arbre en arbre. Finalement, elle la devança, croisa les jambes sur une branche et se laissa tomber en cochon pendu pour lui couper la route.

- Attends! Ça fait un moment que tu es ici? Je veux dire... dans la boîte? Parce que je suis nouvelle et il y a quelques points que j'aimerai éclaircir...

C'était vrai. Elle était même carrément paumée et ne voulait pas l'admettre devant le roi. D'ailleurs elle n'avait toujours pas pigé le truc des rois, reines et petits pions...
Sophie descendit de sa branche en retombant habillement sur ses jambes. Et débarrassa sa jupe de la poussière qu'elle avait accumulée, avant de faire un grand sourire à Lise. Il était sincère. Elle savait qu'elle n'avait rien à craindre de la fillette. Non pas parce qu'elle ne serait sûrement pas puissante, mais parce qu'on pouvait lire l'innocence sur son visage.

- S'il te plait Lise. Aide moi.

Lise laissa un cri lui échapper lorsqu'elle failli rentrer dans quelque chose qui venait de surgir devant elle. Un serpent ? Non, passé la surprise elle reconnu Sophie. Comment elle avait fait pour arriver ici, comme ça, la tête en bas ? L'arbre dans lequel elle était monté était plus loin...

- Attends ! Ça fait un moment que tu es ici? Je veux dire... dans la boîte? Parce que je suis nouvelle et il y a quelques points que j'aimerai éclaircir...

Ça ne faisait pas longtemps non plus que la fillette était là... Et elle se perdait encore beaucoup, en quoi pouvait-elle être utile ? Si Sophie non plus ne savait pas jouer au échecs, elle serait doublement inutile, ou triplement ? Non, pas de maths pour le moment, compter, à part les bonbons et les gaufres, très peu pour elle !

- S'il te plait Lise. Aide moi.

Ça sonnait comme une supplication (ce mot sonne bizarre aussi) et Lis se contenta de lui sourire en hochant positivement la tête.

- Je veux bien t'aider ! Mais je suis pas sûr d'être d'une grande aide... Je suis pas là depuis longtemps, et je sais pas jouer aux échecs. C'est quand même le comble pour une cavalière ! Surtout que j'ai pas d'épée.... Au fait, tu es blanche ou noir ? Et puis tu es quoi dans le jeu ? Je connais pas toutes les pièces, mais c'est pas grave, je peux apprendre !

Un vrai moulin à parole. Elle avait sortit tout ça un peu rapidement, mais pas assez pour que ce soit incompréhensible. Et le cri d'un animal retentit et elle frissonna. En fait, ça faisait peur la forêt, la nuit. Il faudrait qu'elle se dépêche de rentrer. Enfin elles, puisque Sophie serait aussi du retour, si elle décidait de rester avec la fillette.

- Je veux bien t'aider ! Mais je suis pas sûr d'être d'une grande aide... Je suis pas là depuis longtemps, et je sais pas jouer aux échecs. C'est quand même le comble pour une cavalière ! Surtout que j'ai pas d'épée.... Au fait, tu es blanche ou noir ? Et puis tu es quoi dans le jeu ? Je connais pas toutes les pièces, mais c'est pas grave, je peux apprendre !

Tchou! En fait elle causait bien vite la gamine... Échec? Cavalière? Blanche ou noire? Elle ne savait pas trop ce que tout cela faisait là... Sophie et Lise étaient dans un jeu d'échec? C'était bien sa veine, elle n'y avait jamais joué... Elle soupira et se concentra pour répondre à la fillette.

- Hum... Je crois que je suis blanche. Enfin... C'est un ptit roi blanc qui est venu me chercher. Et euh... Alpha m'a appelé "petit pion"... Mais... Je sais pas trop quoi faire dans cette histoire moi... A part trainer dans le coin.

Un animal hurla. La petite fille semblait effrayée. Sophie posa une main sur son épaule.

- Bah. Ne t'inquiète pas, tant que tu restes près de moi, il ne t'arrivera rien. Mais dis moi. J'ai eu droit à un vœu en arrivant. Tu as fais quel vœu toi?

La jeune femme eu l'air perdu. Avait-elle parlait trop vite ? On lui demandait souvent de ralentir lorsqu'elle parlait, et elle pensait avoir progressé ! C'était pour le jour où elle révérait sa maman, comme ça elle pourrait tout lui dire et être comprise.

- Hum... Je crois que je suis blanche. Enfin... C'est un ptit roi blanc qui est venu me chercher. Et euh... Alpha m'a appelé "petit pion"... Mais... Je sais pas trop quoi faire dans cette histoire moi... A part traîner dans le coin.

Le petit roi blanc devait être Eraël. Mais elle le trouvait plutôt grand ! Tout lui semblait grand en même temps...

- Alors tu dois être un pion blanc ! Il y a des pions aux échecs, non ?
- Bah. Ne t'inquiète pas, tant que tu restes près de moi, il ne t'arrivera rien. Mais dis moi. J'ai eu droit à un vœu en arrivant. Tu as fais quel vœu toi?[/quote
- Alors on pourra rentrer comme ça ! Il faut que je retrouve ma chambre, et je commence à fatiguer... Moi j'ai décidé de vouloir voler, comme ça je pourrais voir maman ! Elle travaille dans le ciel, c'est les gens qui s'occupait de moi à l'orphelinat qui l'ont dit. Alors j'attend qu'elle revienne. Parce qu'elle va forcement revenir, ma maman.

Tout en parlant, la fillette avait glissé sa main dans celle de Sophie et commençait à avancer. Elles n'allaient pas passer la nuit ici ! Sa maman la faisait aller au lit tôt, comme ça elle pouvait être en forme pour mieux jouer le lendemain !

Spoiler:

- Alors tu dois être un pion blanc ! Il y a des pions aux échecs, non ?

Alors oui... c'était vraiment un jeu d'échec. Youpi tralala. Bah, elle apprendrait bien sur le tas. Bon elle connaissait juste le nom des pièces, c'était déjà ça. Elle hocha la tête, en réponse à la fillette.

- Alors on pourra rentrer comme ça ! Il faut que je retrouve ma chambre, et je commence à fatiguer... Moi j'ai décidé de vouloir voler, comme ça je pourrais voir maman ! Elle travaille dans le ciel, c'est les gens qui s'occupait de moi à l'orphelinat qui l'ont dit. Alors j'attends qu'elle revienne. Parce qu'elle va forcement revenir, ma maman.

Sophie resta silencieuse un moment. Elle avait clairement comprit que sa mère était morte, et était chagrinée de voir que Lise l'attendait encore. En même temps, à même pas dix ans - en apparence en tout cas - on était pas vraiment conscient de ce que la mort représentait non? Alors qu'elle parlait, la petite fille avait attrapé la main de Sophie et commençait à partir. C'était dommage, elle ne voulait pas quitter sa forêt maintenant, mais elle lisait de la peur dans le visage de Lise. Elle ne pouvait donc pas la laisser là, comme ça, toute seule.
Elle serra doucement la main de l'enfant et lui sourit tendrement. Une petite fille aussi innocente... Il fût un temps, elle aurait aimé en avoir une. Cette pensée la blessa et de sa main libre, la jeune fille se frotta les yeux pour ne pas qu'une larme tombe.

- Hum... je ne sais pas où sont les chambres. Mais si tu veux je t'accompagne jusqu'à la tienne. Je reviendrais ici ensuite.

Spoiler:

Sophie resta silencieuse un moment, mais la fillette ne s'en formula pas, continuant d'avancer. Le plus dur serait de retrouver sa chambre... Enfin, surtout la grande pore blanche, après il faudrait lire les noms sur les portes, ça s'était à sa portée.
Sophie serra doucement sa main et lui sourit tendrement. Lise lui rendit son sourire, comme à son habitude en fait. Elle souriait toujours aux gens gentils, et Sophie était gentille !

- Hum... je ne sais pas où sont les chambres. Mais si tu veux je t'accompagne jusqu'à la tienne. Je reviendrais ici ensuite.
- Elles sont derrière la porte blanche ! Mais je sais pas où la trouver. J'ai du mal à me repérer. Un jour, je ferais des marques sur les murs, si Alpha est d'accord ! Au fait, je t'ai dis que tu pouvais m'appeler Lisy ? C'est comme ça que maman m'appelle, sauf quand elle me dispute, là elle utilise mon nom entier....

Et tout en parlant, elles finirent par arriver au bâtiments.