Eraël Lavian ♔ First King of The Game... And First Prisoner. ♔
Messages : 306 Date d'inscription : 17/05/2012 Age : 29 Localisation : Au côté de ma véritable famille.
| Sujet: Présentation du Roi Blanc. Sam 9 Juin - 20:14 | |
| Eraël Lavian"[If someone slaps you on one cheek, offer the other cheek also.]
" |-Nom & Prénom : Eraël Lavian.
|-Surnom : Little White King. P'tit Roi. De ce goût-là.
|-Âge & Date de Naissance : 18 ans.
|-Orientation sexuelle : Homosexuel...
|-Nationalité : Anglaise.
|-Vœu de départ : "Voler de mes propres ailes..."
|-Couleur : Blanche.
|-Rang désiré (celui que votre personnage cherchera à atteindre) : Roi Blanc... L'actuel, en fait !
|-Rang actuel : Roi Blanc.
|-Mental : Un ange. Un ange que les autres s'amusent à apeurer et à blesser. Il est assez silencieux et timide, alors certaines personnes le confondent un peu avec un punching-ball, une bonne pâte que rien n'atteint puisqu'il a toujours ce sourire hypocrite et niais aux lèvres. Oui, il restera à jamais le jeune homme qui sourit timidement et qui aide son prochain sans rien demander en retour, alors qu'il pourrait faire comme tout le monde et agir égoïstement. |-Défauts : Rougit facilement - Montre rarement ses sentiments quand il est blessé - Se sous-estime constamment - Cherche à être optimiste mais n'y croit jamais réellement - Trop... gentil ? |-Qualités : Gentil - Serviable - Respectueux - Toujours calme - Timide - Intelligent - Aime la lecture et la musique. |-Phobies & Complexes : Son grand-frère, il complexe beaucoup par rapport à lui. On le rabaisse souvent alors il a fini par croire qu'il valait vraiment moins que lui. |-Apparence : De taille moyenne, les cheveux blonds souvent en bataille et recouvert d'un chapeau, des yeux bleus tirant vers le turquoise. Plutôt mince et même un peu musclé. Il aime beaucoup changer de style vestimentaire. |-Personnage sur l'avatar : Kurusu Syo.
|-Aptitude spéciale (celle qui a attiré l'attention d'Alpha sur vous) : : Meilleur ami, sa gentillesse et son attitude déprimée face au monde réel l'amuse. |-Autres (Quelque chose à ajouter ? Facultatif) : Non, votre Altesse ;p |-Histoire :
- Liam:
- Hey, la blondasse, on s'balade ? Fais gaffe, c'est dangereux pour une fillette...
C'est comme ça que ça a commencé. Ou plutôt que les ennuis m'ont poursuivi. Ces jours-ci, ils ne me lâchent pas. J'avais prévu de me calmer en me baladant tranquillement dans les rues, préférant ne pas rentrer chez moi pour croiser mon frère et mes parents, mais... C'est à croire qu'on ne veut pas me laisser tranquille. Le sifflement que ce crétin a ajouté pour donner de la crédibilité à sa phrase a fini par avoir raison de mes nerfs déjà à rudes épreuves ces derniers jours.
Normalement, j'aurais laissé passé leurs moqueries, question d'habitude et de statut, dirons-nous. Que ce soit dans ma famille ou mes amis, je suis et resterais la brebis galeuse. Mes amis prenant au moins la peine de le faire sur le ton de l'humour, contrairement à la dite famille. Revenons au mec à présent. Ce crétin étant accompagné par des abrutis avec la même expression béate de stupidité sur le visage que lui, un coup d'oeil suffit à reconnaître qu'ils sont des gars assez populaires de mon collège. Ca suffit à encadrer le tableau. D'ailleurs c'est ce que je m'apprête à faire maintenant.
Encadrer ce blaireau. Radicalement.
- Quoi la blondasse, t'as un problème ? J'veux pas de tapette dans mon champ de vision. - Hey, tu sais quoi... Je compte jusqu'à trois et je t'offre une jolie surprise... Un... deux...
Et la surprise c'est que je ne compte pas jusqu'à trois pour lui offrir une jolie droite, l'attrapant par le col pour le coller contre le mur, m'apprêtant ainsi à lui faire la leçon en bonne et due forme. J'en ai marre de son harcèlement. J'en ai marre des moqueries de mon frère. J'en ai marre du regard hautain de mes parents. Si je me ramène avec quelques bleus, du sang et un coquard, vous pensez que les autres me considéreront un peu plus comme un homme ?
Pas la peine de répondre. Je connais déjà la réponse.
C'est pour ça que je me laisse cogner sans broncher en général, ça ne sert à rien d'espérer que ça attirera l'attention sur moi si je joue aux petits délinquants. Mais il est grand temps de passer mes nerfs sur les autres à mon tour. Ses gorilles me sautent dessus aussitôt je pose ma main sur le petit chef. Mon dieu, ils sont aussi baraqués qu'ils ont l'air ignares et je suis tout seul face à eux ! Oui mais... Il me reste une main de libre. Ils n'avaient qu'à pas être sur mon chemin alors que j'étais de si mauvaise humeur. Tant pis pour eux...
- Maman, Maman ! Jordan s'est fait battre !
J'attrape des sueurs froides rien qu'en entendant la voix de mon grand-frère. Quand je me retourne, je couine en voyant l'ignoble sourire qui étire ses lèvres et l'étincelle sadique dans son regard. Accoudé contre le mur, les bras croisés sur son torse avec son air hautain que je lui envie tant, il me fixe comme un chat fixe sa proie. Je crois que je vais vomir. J'ai l'envie irrépressible de m'effondrer sur place à cause de mes blessures tout comme celle de fuir en courant. La deuxième l'emporte malgré tout et je pars m'enfermer dans ma chambre, alors que Liam me poursuit et frappe à grands coups la porte de ma chambre.
- Pleurnichard, pleurnichard ! Dis, dis, tu pleures ? Ouvre que je te vois en train de pleurnicher, nullard ! - Je pleure pas ! Je pleure jamais ! Jamais !
Je jure ne jamais pleurer devant mon frère, mes parents ou toute autre personne de ce type. Jamais. Cette promesse, je me la répète encore et encore, jusqu'à entendre cette voix qui signe définitivement mon arrêt de mort.
- Qu'est-ce qui se passe, encore ?! - Maman, Jordan s'est battu et il veut pas se faire soigner ! C'est pas bien ! - Ouvre cette porte immédiatement, Jordan. Ravale un peu cette fierté mal placée. Tu pourrais au moins laisser ton frère t'aider si tu ne sais même pas comment te défendre correctement.
Réponds-lui. Dis-leur que tu as fichu une pâtée à plusieurs mecs, que tu es loin d'être aussi faible qu'ils le pensent. Dis-leur qu'ils étaient dans un état tellement lamentable qu'ils ont promis de changer de trottoir le lendemain. Dis-leur que tu prends des cours de self-défense pour arrêter d'être une victime. Dis-leur, bon dieu.
- ...
Mais je ne suis pas comme eux... Je ne peux pas me vanter de m'être battu et d'avoir remporté une bastonnade. Je ne suis pas comme ça. Je ne serai jamais comme ça d'ailleurs. Je suis l'erreur de la famille. Si je ne leur ressemblais pas autant physiquement, je penserais être adopté. Je ne suis pas un fils ou un frère. Je suis juste une erreur.
- Oublie-le Liam, on ne peut rien pour ça.
Ca ce sont moi et mes larmes. Les perles de tristesse que personne ne verra jamais. Jamais.
- Alpha:
J'ai entrouvert la porte de ma chambre une fois calmé pour vérifier que Liam ne tenterait pas de la forcer... Mais un "Bouh, trouillard !" m'a vite ramené sur terre et après avoir violemment sursauté, j'ai couru jusqu'au jardin pour qu'il ne me rattrape pas. Je ne veux même pas savoir ce qu'il ferait si jamais j'avais le malheur de me faire attraper. Un fratricide, dans le meilleur des cas. Sans doute. Calé dans un coin et caché derrière le grand buisson, je me fais tout petit pour que Liam ne me voit pas. C'est un peu ma cachette, en fait. C'est un peu enfantin à dire mais... C'est comme ça.
- Hey, toi...
Je sursaute et tourne la tête vers l’intrus. Ou plutôt l'intruse. Une petite fille. Il y a un trou dans le grillage, elle est assez petite pour s'y être glissée j'imagine. De grands yeux timides qui me fixent. Avec une étincelle innocente. Et un sourire. Mais plus original, des cheveux roses encadrent un joli visage enfantin. Ses parents la laissent faire une teinture à son âge ? Je ne lui donne pas plus de dix ans, c'est plutôt précoce. C'est à croire que toutes les filles marquantes que je croise ont des cheveux d'une couleur étrange. Elle tapote de la main une petite mallette rouge et blanche. Une trousse de premiers secours ?
- Tu devrais te soigner. C'est pas mes affaires... Mais ça a l'air de faire beaucoup mal.
Beaucoup mal. Même si ce n'est pas très correcte comme phrase, je comprends ce qu'elle veut dire par là et n'irait pas la contredire. Normalement, je devrais lui dire qu'elle n'avait pas à s'inquiéter pour moi et que ça irait. Mais en me voyant, elle a du retourner chez elle pour m'amener cette mallette et s'obliger à la porter jusque chez là, je n'ai donc pas le cœur à l'envoyer balader.
Je la remercie ainsi d'un sourire et ouvre la petite boîte. Elle se saisit des compresses et moi du désinfectant. Le produit pique un peu mais c'est vrai qu'il ne faudrait pas que je m'infecte en plus. Les parents en profiteraient pour souligner que je suis une petite nature qui tombe malade au moindre petit bleu et à la moindre petite coupure. Ce serait encore de ma faute. Pas question.
- Je t'effraie pas trop ? J'ai du sang un peu partout, c'est un peu dégoûtant. - C'est pas grave. Tu t'es blessé comment ? - ...Je suis tombé. Dans les escaliers. - C'est pas une bonne excuse ça. Tu t'es battu, non ? C'est moche les garçons qui se battent.
Dans le mille. Et je concède que la chute dans les escaliers était une excuse un peu nulle mais j'ai rien trouvé de mieux à répondre du tac au tac. Et puis de toute façon, je ne sais pas mentir. Et c'est vrai que c'est pas très bien de se battre avec les autres, surtout quand on est seul face à plusieurs personnes et qu'on en prend donc plein la tronche. Non, c'est même vraiment pas bien. Mais je vais finir par arrêter de réfléchir avec le bien et le mal, histoire d'être tranquille et de survivre sans culpabiliser.
- T'as l'air gentil en plus.
Je serre les poings et baisse la tête. Ses petites mains s'affairent à appliquer du désinfectant sur toutes mes plaies. Je me laisse faire paresseusement maintenant, ne regardant plus que le sol. Une colère sourde monte en moi, un peu comme celle que j'ai ressenti face aux blaireaux de tout à l'heure. Gentil. Ouais, gentil. C'est le seul compliment auquel je n'aurais jamais droit. C'est rageant.
Qu'est-ce que j'ai d'autres comme qualités ? Eh ben... Rien. Rien du tout. Fantastique, n'est-ce pas. Ceux qui restent avec moi ne me connaissent pas ou ont trop pitié de moi pour me laisser tomber. Et parfois j'ai tellement mal que... J'aimerai m'endormir pour ne plus jamais me réveiller. Les petites mains s'arrêtent de gesticuler en remarquant que la remarque m'a touché, et pas dans le bon sens du terme.
- C'était un compliment, tu sais. - C'est aussi une façon détournée de me dire que je suis trop bête. Enfin ne t'inquiète pas, tu n'es pas la seule à me le dire... Désolé, je fais tellement d'erreurs que je dois finir par en devenir une moi-même. - Non je voulais pas dire ça. C'était plutôt une façon détournée de te dire que je t'aime bien.
Et PAN. Je sais pas du tout quoi répondre à ça. Mon air étonné semble la faire rire. Doucement. Elle a un air doux et malicieux qui la rend tout simplement adorable. Je suis sûr qu'elle fera tourner les têtes plus tard. Les garçons de son âge n'ont qu'à bien se tenir. La colère et la rancœur retombe aussitôt, à croire que son sourire et son rire sont contagieux. J'aurais simplement du dire gaiement -sans jeu de mots (ou presque)- "Merci, c'est toi qui est gentille !" et on serait passé à autre chose, comme d'habitude. Tant pis, trop tard.
- Tu veux bien jouer avec moi ? On pourrait être amis ! Moi c'est Alpha ! Tu sais quoi, si tu penses que t'es une erreur, je vais t'appeler... Er... aël. C'est joli, non ? Lui ça sera mon ami et ça sera pas une erreur !
C'est joli... Oui... Et c'est surtout tordu par les cheveux mais... Si ça lui fait plaisir, ça ne me dérange pas tant que ça. C'est une petite fille après tout. Elle s'imagine des tas de choses à son âge, sans doute. Je devais faire pareil étant petit. Je ne me rappelle plus vraiment. Et ces promesses... qu'on ne peut pas tenir. En aurai-je fais moi aussi avant ? Si j'avais su qu'elle finirait par l'exaucer, j'aurais été moins langue de vipère.
- Mais tu verras, un jour ça changera. Les méchants seront punis et les gentils seront heureux. La vie changera pour toi et moi. C'est une promesse. Une vraie de vraie.
- Queen:
Je suis assis sur l'espèce de barrière étrange que les autorités ont installé. Pour réduire le taux de suicide j'imagine. Sans doute ne suis-je pas le seul à flâner sur le toit. Mais je ne sais pas si quelqu'un d'autre a déjà escaladé ces barrières. Enfin, si un crétin comme moi le fait, il y a bien un autre planplan qui a déjà fait pire que ça. Non pas que je souhaite réellement sauter dans le vide. Au contraire, je préférerai voler. Comme les oiseaux. Grimper si haut que mes jérémiades s'envoleraient elles-même de ma tête. Si je sautais, je ne volerai pas. Je m'écraserai au sol. Comme la larve que je suis. Après tout, je n'ai pas vécu d'atrocités, je devrais être heureux. Heureux d'être en vie. C'est quelque chose de suffisamment merveilleux. Je devrais m'endurcir, voilà tout. C'est de ma faute après tout si je suis toujours si touché par l'extérieur.
Alors je ne vais pas sauter. Maintenant.
- Qu'est-ce que tu fais là, le gay ?
Je me retiens tout juste à la rambarde pour ne pas dégringoler de mon point d'appui. Et ça la fait rire en plus, la cruelle. Oui parce que c'est une jeune femme qui m'a appelé le... gay. Non mais comment elle sait ça, d'abord ?! Je suis venu exprès à cette soirée pour faire croire le contraire ! Y a tout pour ça : Des filles, des filles euh... des filles et des mecs bourrés qui les matent. C'est parce que je me suis enfui sur le toit ? Y a tant de gays qui n'en peuvent plus lors de ces soirées qu'ils viennent en finir ici ?
- Comment tu... euh... tu... - T'as vu ma tenue ? Le décolleté ? T'as pas posé une fois tes yeux dessus de toute la soirée. Donc soit t'es l'as de la discrétion, soit t'es complétement asexué soit t'es gay.
...Ah. C'est donc ça. J'ai pas assez bien joué le mec bourré mais viril vu qu'il peut se taper plusieurs filles en même temps. Zut alors. Faut dire que les mensonges, particulièrement un mensonge aussi gros, c'est vraiment pas mon truc. Et elle a raison. Les filles sont pas non plus mon truc.
-
- Isay:
Ca fait presque une demi-heure que je suis sorti de la boîte et que j'attends. Je claque des dents, peu habitué au froid de la Russie, assis sur un banc ou plutôt recroquevillé pour être exact. Je dois être violet. Mais si jamais je pars maintenant, en plus d'avoir attendu pour strictement rien, Chiska me tuera. Un point que je n'appréciais pas vraiment chez elle : elle exige parfois quelque chose chez les autres mais eux ne doivent rien vouloir d'elle en retour... Je soupire, sarcastique. Si je tente de lui parler de ça, je vais me faire rembarrer, c’est sûr. Moi et mes fréquentations douteuses… Je sursaute en sentant une main se poser sur mon épaule.
- Hey toi, qu’est-ce que tu…
Silence. Des yeux noisette me fixent. Je cligne des yeux de surprise et le visage du jeune propriétaire de ce, il faut bien l’avouer, magnifique regard semble hésiter. Sa main s’écarte doucement de mon épaule, ses joues rosissant d’une manière assez mignonne. En fait, c’est bizarre comme rencontre mais il est plutôt beau gosse, en fait c’était même totalement le genre de type qui pourrait me… Non, stop. Stop. Je ne le connaissais pas. Certes il était canon mais il pourrait bien avoir un cerveau aussi développé qu’une huître que je n’en saurais rien ! Ou plus simplement être hétéro ou même homophobe, ce qui aurait été bien ma vaine. N’empêche qu’un léger sourire flottait sur mes lèvres quand il s’adressa de nouveau à moi de sa voix douce et je m’efforçais de croire que c’était par pure politesse.
- Excusez-moi… Je vous ai confondu avec quelqu’un d’autre. Je suis vraiment désolé.
- Il n’y a aucun mal. Vous attendiez quelqu’un ? Je demandai d’un russe gardant tout de même un accent anglais assez marqué, ce qui sembla le surprendre davantage.
- Non pas spécialement… Mais vous, visiblement. Vous êtes frigorifié, Eraël.
J'écarquillai les yeux en l'entendant. La question était assez banale, me voyant grelotté ainsi cet inconnu devait être même plutôt prévenant mais comment connaissait-il mon prénom ? Je lui lançai un regard inquiet, presque méfiant. J'avais bien une arme sur moi au cas où mais ce n'était pas très rassurant tout de même. Et j’avais appris à me méfier, surtout ici, à l’extérieur de la boîte et à Moscou. Chiska n’avait pas beaucoup d’amis. Et, même si mon caractère était pourtant bien plus doux que le sien, j’avais quelques ennemis depuis quelques temps moi aussi. Mais bizarrement, il sourit à son tour en me voyant autant sur mes gardes d’un seul coup. Et me désigna le sac que j’avais emporté pour le déposer chez Chiska.
- Je lisais votre prénom sur l'étiquette de votre sac, précisa-t-il avec un -très beau- sourire.
- Ah d'accord ! compris-je, rassuré. C’est vrai que j'ai un peu froid mais mon amie ne devrait plus tarder.
- Vous voulez mon écharpe en attendant ? Vous allez vous enrhumer.
- Oh euh je... Ne vous dérangez pas pour moi.
Mais il ne me laissa pas vraiment le choix en me la passant autour du cou. Je frissonnai en sentant ses mains effleurer vaguement ma peau, rougissant un peu en le voyant autant sourire. D'habitude c'est moi qui souriais comme ça, pas les autres. C'était un peu étrange comme situation. Mais je devais bien reconnaître que son écharpe était plutôt chaude et allait sans doute m'éviter de tomber malade. Il s'assit à côté de moi, en silence, son regard me fixant toujours. Il avait pourtant précisé qu’il n’attendait personne. Alors… C’était vraiment étrange. Bien sûr, si ça me dérangeait tant que ça, je devrais simplement le lui dire mais... je n'y arrivais pas. J'allai devoir attendre l'arrivée de Queen et Lyov pour briser le silence, étant incapable de me remettre à parler. Sans doute suis-je vraiment trop timide.
Mais ce n’est pas leur arrivée qui causa la fin de ce silence mais un appel. Chiska. M’ayant posée un lapin parce que ni Lena ni Adrian ne pouvait garder Lyov. Bon je comprenais qu’elle ne pouvait pas sortir avec lui, si jamais le père de celui-ci se repointait, nous serions alors dans un sacré pétrin. Ou même le laisser tout seul, vu son âge. Mais quand même, elle aurait pu me prévenir… A tous les coups elle m’avait totalement zappé. Je ne lui en voulais pas, moi aussi j’oubliais toujours tout un tas de choses, surtout quand j’étais occupé, et là avec son fils, elle était occupée je n’en doutais pas. Mais ça restait quand même un peu désagréable d’avoir attendu dans le froid pour rien. Je lâchai un soupir et me relevai quand je fus interrompu par le jeune homme qui ne m’avait toujours pas quitté.
- Je n’ai pas pu m’empêcher d’écouter votre conversation : il y a un hôtel à deux pas d’ici. Je peux vous y amener si vous voulez.
- Je ne veux pas vous…
- …déranger ? Oui, j’ai cru comprendre. Mais j’ai toute la nuit devant moi s’il le faut pour vous.
Piquant un fard énorme, je me sentis totalement déboussolé. Il était en train de me draguer, non… ? Ou c’était moi qui me faisais des idées ? Je me semblai être encore plus bête à le suivre sans rien dire alors que lui s’amusait à me faire rougir sur tout le long de la route. L’aurais-je suivi si j’avais su comment tout ça terminerait ? Une chose était sûre, à ce jour, je ne pourrais jamais regretter la naïveté dont j’avais fais preuve ce jour-là. Et de cette nuit-là...
- Eraël ? On est arrivé, ange.
Qui pourrait résister à un sourire tendre, un regard protecteur et surtout, à un véritable canon vous susurrant à l’oreille pour vous réveiller avec douceur tout en vous appelant ange ? Moi pas en tout cas. Je souriais donc niaisement, ne déplaise à Chiska que j’entendais déjà soupirer et ouvrai lentement les yeux. Finalement j’avais dormi. Ca rattraperait le sommeil que j’avais en retard. Ou une petite partie du moins. Nous sortîmes du train, par chance je n’avais pas de bagage et Isay non plus, et c’est là que je fus accueilli comme il se doit : Lyov me sautant dans les bras et Chiska, derrière, souriant comme si elle venait d’accéder au paradis.
Ma véritable et formidable petite famille.
- Parraaaaaain Eraaaa’ !
|-Prénom ? Surnom ? : Héhé... Mystère ^^ |-Âge ? : Ca ne t'intéresse pas U_U |-Comment as-tu découvert le forum ? : Idée même de la fonda. |-Un commentaire, une idée ? : ...Je pense avoir fait le tour avec notre fondatrice. |-Code du Réglement : Alpha est passé par là, my little king ~
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